- Nicolas Escach
- Réseaux de villes et recompositions interterritoriales dans l’espace baltique
Le vendredi 14 novembre 2014 à 14h Salle 115 de l’École Normale Supérieure de Lyon, Site Monod, Nicolas Escach soutiendra sa thèse « Réseaux de villes et recompositions interterritoriales dans l’espace baltique » sous la direction de Lydia Coudroy de Lille (Professeure à l’université Lumière Lyon 2) et Boris Grésillon (Professeur à l’université d’Aix-Marseille).
Les membres du jury seront : Lydia Coudroy de Lille (Professeure des Universités à l’université Lumière Lyon 2), Boris Grésillon (Professeur des Université à Aix-Marseille université), Guy Baudelle (Professeur des Universités à l’université de Rennes 2), Emmanuelle Boulineau (Maître de Conférences à l’ENS de Lyon) et Marek Wieckowski (Professeur des Universités à l’Académie des Sciences de Pologne).
L’espace baltique
L’espace baltique est souvent cité comme l’archétype d’un espace transnational construit par des réseaux. Depuis la chute du Rideau de fer, les acteurs locaux et européens ont régulièrement convoqué le passé fantasmé de la Hanse médiévale, une association de marchands créée au XIIe siècle, afin d’établir une prétendue unité de la région. Davantage que la volonté de rapprocher des territoires avant tout concurrents, l’existence d’une multitude de forums baltiques traduit surtout la difficile adaptation des acteurs locaux à de nouvelles dynamiques relevant de la mondialisation économique et de l’européanisation politique.
Depuis les années 1980, marquées par une recomposition du rôle des États, les autorités municipales ont la possibilité de mener une politique internationale plus autonome et de porter leurs actions à des niveaux inédits. Encore faut-il que les municipalités concernées disposent d’une masse critique suffisante et d’une localisation avantageuse.
Les réseaux de villes
Les réseaux de villes forment un espace intermédiaire permettant aux territoires périphériques de l’espace baltique de développer des stratégies dans et avec les niveaux géographiques. Il n’existe pas un seul modèle de recomposition interterritoriale mais une multitude de stratégies et de parcours, dont l’espace baltique, traversé de nombreuses discontinuités, peut témoigner.
Au-delà d’une géopolitique classique centrée sur les relations interétatiques, l’étude des municipalités riveraines invite à considérer la diversité des modèles d’inscription dans des dynamiques mondiales et européennes qui ne constituent pas des processus linéaires et monolithiques.
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